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Du 7 au 11 avril 2025, dans la ville de Grand-Bassam, 18 auditeurs ont reçu une formation pratique pour la rédaction des articles pour le Bulletin de la Santé publique de Côte d’Ivoire (BSP-CI). Ce trimestriel est un instrument du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la couverture Maladie Universelle qui participe à la dissémination d’informations de santé publique à jour, objectives, fiables, utiles, exactes et faisant autorité afin d’améliorer la santé des populations. Le BSP-CI comprend également des recommandations au public et professionnels de santé en vue de minimiser les menaces de santé publique. Il présente des données scientifiquement prouvées dans un langage accessible à toutes les couches sociales. 

Ce sont des médecins, des chercheurs, des journalistes, des biologistes, des économistes qui ont pris part à cette session afin d’apprendre à partager leurs données avec la population. Cette session de formation a été réalisée avec l’appui institutionnel de l’Institut National de Santé Publique-Côte d’Ivoire et l’appui financier de Bloomberg Philanthropies et CDC Foundation dans le cadre du Global Grant Program.

« Nous avons réuni 18 personnes pour leur apprendre à valoriser les données en leur possession en les publiant dans le BSP-CI »

a déclaré Professeure SACKOU-KOUAKOU Julie, rédacteur en chef du Bulletin soulignant que la formation est adressée à tout professionnel dont l’activité a un impact sur la santé des populations. Pendant 5 jours, cette session a eu pour objectif de donner des rudiments aux auditeurs pour réaliser une revue complète de la littérature, éviter les erreurs en rédaction scientifique, rédiger un article en langage clair en utilisant le format IMRAD (un article comportant une introduction, des méthodes utilisées, résultats et les discussions), créer des tableaux et des figures pour la présentation des résultats et des rapports épidémiologique, produire un résumé et utiliser la checklist pour la révision des articles. 

De la vulgarisation des informations sur la santé publique

Professeure SACKOU, rédactrice en chef du bulletin a souligné l’importance de vulgariser les informations de santé publique auprès des populations. Elle a donc appelé les auditeurs à faire connaître leurs travaux de recherche, leurs données de routine, les activités de leurs services, les directives en lien avec la santé provenant de leurs différentes institutions…  à travers le BSP-CI qui est d’ailleurs un moyen de communication.

« C’est vraiment important pour les professionnels de santé ou autres professionnels intéressés par le domaine de la santé, de publier des articles, dans le BSP-CI parce qu’il s’agit d’articles de vulgarisation », a-t-elle expliqué.

Un plaidoyer qui a été félicité par des auditeurs qui ont indiqué avoir des données à leur disposition. Et ce bulletin est une opportunité pour eux de communiquer 

« Nous chercheurs et praticiens souhaitons divulguer tout ce que nous faisons dans le domaine de la santé. Nous voulons aussi apprendre à rendre compte surtout de ce que nous faisons chaque jour et mettre aussi à la disposition du ministère tout ce que nous faisons pour les décisions politiques », a expliqué Dr DIGBE, chercheure dans le domaine de la nutrition.

 « Aussi, j’ai appris comment réviser des articles et je suis vraiment très, très content. À partir de cet instant, quand le BSP-CI m’informe que je serai son partenaire et qu’on pourra travailler ensemble dans la révision des articles, ça me fait du bien » 

S’est satisfait Dr Konan Pacôme, chirurgien-dentiste dans un hôpital à Yopougon qui intervient par ailleurs dans le domaine de la santé numérique (digitalisation des services de santé)

Au nom du Directeur Général de l’INSP, Prof William YAVO, par ailleurs, Directeur de Publication du BSPCI, Prof SACKOU-KOUAKOU Julie a félicité les auditeurs pour la qualité des drafts d’articles qu’ils ont préparés pendant ces 5 jours.

Disponible sur son site internet www.bsp.inspci.org, le bulletin de la santé publique est à son 8^ième numéro dont deux numéros spéciaux. 

Dans le but d’améliorer les capacités des membres du comité de gestion du Bulletin de Santé Publique de Côte d’Ivoire (BSP-CI) à diffuser des résultats scientifiques de manière claire et accessible à des publics non scientifiques, une formation s’est tenue le 23 janvier 2025 à l’Institut National de Santé Publique (INSP) à Abidjan, Côte d’Ivoire. Elle a réuni huit (8) participants et a été animée par Dabo Mélèdje Emmanuel, Fondateur et gérant de l’African Science Communication Agency (ASCA).  

La formation s’est articulée autour de trois grandes parties. Le B.A.-BA de la communication scientifique qui a permis aux participants d’être sensibilisés sur les enjeux de la communication scientifique à des publics non scientifique. Dans la seconde partie, il a été question pour Dabo Mélèdje Emmanuel, de présenter les principes de la communication et des méthodes pour concevoir des messages efficaces destinés à un public non scientifique. Les principes incluent l’importance de rendre le message percutant et accessible, tout en tenant compte des aspects stratégiques et opérationnels de la communication. La dernière partie de la formation a consisté en des exercices pratiques sur l’élaboration d’une stratégie de communication et de messages. 

Il faut souligner que cette formation s’inscrit dans le cadre du Global Grant Programme (GGP). Le GGP est une initiative mondiale visant à financer des projets locaux et d’accompagner des formations qui visent à améliorer l’accessibilité des résultats scientifiques à un public large, tout en favorisant les échanges de bonnes pratiques entre acteurs de la santé publique.

Sous l’initiative du GRACS (Groupe de Recherche et d’Aide à la Communication scientifique) et l’égide de la Direction de l’UFR Sciences Pharmaceutiques et Biologiques (UFR SPB) de l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody-Abidjan en Côte d’Ivoire, s’est tenue la VI^ème journée des actualités scientifiques (JAS) sur le thème : « Approche One Health ou une Seule Santé dans la résolution des problèmes de santé ».  L’objectif de cette journée était de présenter les nouveautés/ découvertes scientifiques récentes ou innovantes dans les domaines d’application en santé à partir d’une revue de la littérature scientifique et d’en dégager des perspectives, des sujets de recherche pouvant être réalisés dans notre contexte. 

Cette journée scientifique qui s’est déroulée le 16 juillet 2024 au sein de l’UFR SPB, a suscité l’engouement auprès de plus d’une soixantaine de participants. 

Les temps forts de cette journée ont été une cérémonie inaugurale, deux (2) sessions de communications, une conférence sur l’approche « One Health », et une cérémonie de clôture.

Le Président du Comité d’Organisation, le Professeur Agrégé en Chimie Thérapeutique, N’Guessan Déto a souligné dans son allocution l’importance des défis actuels en matière de santé publique notamment l’interconnexion entre la santé humaine, animale et environnementale.

La JAS a été marquée par la présence du Professeur Gbassi, Vice-Directeur de l’UFR SPB et Représentant du Doyen de l’UFR SPB, du représentant du Directeur de l’UFR Biosciences, Professeur Sokouri, du représentant du Vice-Président de l’Université Nangui Abrogoua, Dr Kouassi et du Directeur Adjoint chargé de la pédagogie de l’UFR Odontostomatologie, Dr Konaté.

En outre, 12 communications ont été présentées lors des deux (2) sessions dont les thèmes étaient Sécurité sanitaire des aliments et polluants environnementaux (Session 1) et Facteurs de risques, zoonoses et maladies vectorielles (Session 2).

La conférence sur le concept « ONE HEALTH » : Quels enjeux pour la santé des populations ? a été animée par le Professeur Agrégé en Parasitologie Mycologie, Etienne Angora.

Les échanges et les discussions ont contribué à enrichir cette journée qui a permis de proposer des solutions innovantes à certaines pathologies émergentes et réémergentes, d’explorer de nouvelles pistes de recherche, et de renforcer la collaboration interdisciplinaire, indispensables pour une approche holistique de la santé. 

A très bientôt pour la prochaine JAS 2025 !

Tél : 0545132562 / Courriel :  ggracs@gmail.com

                                                                    Signée Prof. Ag. HOUNSA Annita Emeline

Coordinatrice Général du GRACS

La 3^e édition du Colloque Étudiant de la Recherche Clinique, organisée par l’Unité de Recherche Clinique de Côte d’Ivoire (URCCI), s’est tenue le 27 juin 2024 à l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB), Abidjan-Cocody. Cet événement axé sur les approches interdisciplinaires dans la recherche clinique en Côte d’Ivoire, visait à renforcer les compétences des étudiants et des chercheurs en recherche clinique. 

Ce colloque a offert une plateforme aux étudiants, chercheurs et professionnels de la santé et de la technologie numérique, pour échanger leurs idées, présenter leurs recherches et explorer des approches innovantes en recherche clinique. Il a débuté avec l’allocution inaugurale du Dr. Joyce DOHOU, Directrice générale de l’URCCI, également organisatrice de cet évènement. Dans son discours, elle a souligné l’importance de la recherche clinique et du renforcement de capacités dans ce secteur pour le développement du secteur de la santé en Côte d’Ivoire. Il s’en est suivi les discours de personnalités éminentes telles que la Doyenne de l’UFR Sciences médicales, Pr Alphonsine KOUASSI, Dr KOUAME MENAN, représentant du PACCI et Dr DAKOURI, représentante du CHU de Cocody. Dans leurs interventions, ils ont respectivement mis en lumière l’importance de la collaboration interdisciplinaire et les opportunités offertes par la digitalisation dans la recherche clinique. C’est à la suite de leurs allocutions, marquant officiellement le début de la cérémonie, que le Pr Ismaël DALLY ; vice-président de l’Université de Bondoukou a tenu une conférence ayant pour thème : « Retour sur le contexte de la Recherche Clinique. »

Un panel sur la Digitalisation en Recherche Clinique 

Une table ronde portant sur les enjeux majeurs sur la digitalisation de la recherche clinique a réuni des experts tels que M. Koffi NANGO, Data Scientist, M. Malick D’ALMEIDA, expert en transformation digitale et M. SERY Arnaud Gogoua, ingénieur en MIAGE. Ils ont discuté des défis et des avantages de l’intégration des technologies digitales dans la recherche clinique, soulignant avec des cas concrets, comment les outils numériques peuvent améliorer l’efficacité, la qualité des données et l’accessibilité. Les discussions ont également mis en avant le rôle crucial de la digitalisation pour rendre la recherche clinique plus efficace et inclusive.

Éclairages sur des Recherches Innovantes de 2 communicants 

Les participants au 3^ème congrès ont assisté à des présentations orales mettant en lumière des recherches innovantes. Mlle Estelle KOKORA doctorante en pharmacie, a présenté une enquête sur la perception du public vis-à-vis de la recherche clinique en Côte d’Ivoire. Elle a fait cas des enjeux critiques et des pistes d’amélioration de la perception de la population envers la recherche clinque. Dr Zamble-Bi ZAMBLE, Biologiste Santé, a détaillé une étude sur le risque de transmission des arbovirus à Abidjan, basée sur des biomarqueurs immuno-épidémiologiques.

Encourager l’excellence

L’un des moments forts du colloque de la 3^e édition du Colloque Étudiant de la Recherche Clinique a été une compétition des étudiants de Licence 3 Sciences de la Vie et de la Terre. Les étudiants ont constitué des entreprises de recherche virtuelles et ont présenté des recherches originales sur divers sujets à savoir : la fatigue intellectuelle en milieu universitaire, les dangers auditifs liés aux écouteurs, les états dépressifs chez les jeunes et les causes de la cyberdépendance en milieu Universitaire. Le jury, composé de chercheurs et de professionnels de santé, a évalué les présentations en se basant sur la rigueur scientifique, l’originalité et la pertinence des travaux. Cette compétition a permis de révéler de jeunes talents prometteurs et de les encourager à poursuivre leurs études et recherches. La délibération du jury a conduit à l’annonce des résultats et à la remise des prix. Les meilleurs projets ont été récompensés pour leur excellence et leur contribution significative à la recherche clinique. Ce moment de célébration a été l’occasion de reconnaître les efforts et les talents des jeunes chercheurs ivoiriens. 

Dans le souci d’avoir beaucoup plus de contributeurs au Bulletin de Santé Publique de Côte d’Ivoire (BSP-CI), un atelier de formation à la rédaction et à la révision d’articles pour le BSP-CI s’est tenu du 2 au 6 septembre 2024 à Grand-Bassam. Cet atelier a réuni 25 participants provenant d’une douzaine d’institutions. Le comité de gestion du BSP-CI dirigé par Prof. Sackou-Kouakou Julie les a familiarisés au style de rédaction des articles du BSP-CI et formé à la révision des articles du BSP-CI.

Le contenu de l’atelier de formation était articulé autour de la structure IMRAD (Introduction, Méthode, Résultats et Discussion). En plus de cela, les aspects liés à l’éthique, la présentation de données statistiques, la création de tableaux et les erreurs courantes à éviter en rédaction scientifique ont été présentés. 

Dans l’ensemble, les participants étaient satisfaits de l’atelier. Ils l’ont signifié lors de la séance de feedback effectuée en fin d’atelier. Les aspects appréciés sont entre autres la pédagogie appliquée (présentation suivie d’exercice), le coaching et la disponibilité des formateurs. Aussi, l’atelier a permis aux participants de faire des pas positifs dans la rédaction des projets d’article qu’ils avaient à l’entame de l’atelier.

Le Directeur Général de l’Institut National de Santé Publique de Côte d’Ivoire (INSP), Prof. William Yavo, a honoré de sa présence le dernier jour de l’atelier et procédé à la remise des certificats. Prof. Yavo a encouragé les auditeurs de la formation à ne pas hésiter à soumettre des articles dans le BSP-CI.

Il faut souligner que cet atelier de formation a pu être possible avec l’appui financier et technique du CDC et la contribution de l’INSP. Une communauté de pratique dénommée « Cercle BSP-CI » a été mise sur pieds. Elle regroupe tous les participants aux formations de rédaction et de révision d’articles du BSP-CI. D’autres formations à la rédaction et à la révision d’articles pour le BSP-CI sont prévues pour l’année 2025 avec l’appui financier du Programme mondial de subventions de l’initiative Des données pour la santé de Bloomberg Philanthropies.

Pour soumettre un article dans le BSP-CI, l faut cliquer ici

Le quatrième atelier d’élaboration et de validation des messages clés tirés des numéros du Bulletin de Santé Publique de Côte d’Ivoire (BSP-CI) s’est tenu le vendredi 30 août 2024 à l’UFR Sciences Pharmaceutiques et Biologiques de l’Université Felix Houphouët-Boigny (UFHB). Les participants étaient au nombre de 10. Ils représentaient les services communication de l’Institut National de Santé Publique (INSP), du Centre National de Transfusion Sanguine de Côte d’Ivoire (CNTSCI), du Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) et de l’African Science Communication Agency (ASCA).

Reparti en groupe de travail, les participants ont élaboré des messages clés tirés des articles complets et des notes de synthèse du quatrième numéro du volume 01 du BSP-CI. Ces messages sont au nombre de neuf et ont pour cible les jeunes, les personnes âgés et les mairies. Ils sont des appels à la protection contre les infections sexuellement transmissible, à l’entretien des blocs opératoires, au financement de la planification familiale et à la régulation de la e-pharmacie en Côte d’Ivoire. 

Les participants ont apprécié l’idée d’avoir des ateliers pour l’élaboration des messages clés et sont souhaités qu’ils se poursuivent. Le comité de gestion du BSP-CI quant à lui, a félicité les participants pour leur engagement et s’est réjoui des leçons apprises au cours des différents ateliers d’élaboration des messages clés. L’une des principales leçons apprises est relative à la simplification des messages de santé publique en vue de les rendre accessible à tous.

Lire aussi : 10 messages de santé tirés du n°3 vol 1 du BSP-CI

Le Bulletin de Santé Publique (BSP) est un canal de dissémination d’informations de santé publique à jour, objectives, fiables, utiles, exactes. Au vu de son importance pour l’amélioration de la santé des populations et la prise de décisions, plusieurs pays d’Afrique francophone développent leur BSP avec l’appui de leur gouvernement, du Centre for Diseases Control (CDC) et de partenaires. C’est le cas du Burkina Faso, du Mali, de la République Démocratique du Congo (RDC) et de la Côte d’Ivoire. Les équipes BSP de ces différents pays se sont retrouvées à Abidjan en Côte d’Ivoire du 19 au 23 août 2024 pour participer à l’atelier d’évaluation des performances du BSP de Côte d’Ivoire, apprendre de l’expérience ivoirienne et partager succès, défis et recommandations. Cet atelier a vu la participation d’une délégation venue du CDC Atlanta, du CDC Fondation, du Centre Suisse de Recherches Scientifiques en Côte d’Ivoire (CSRS), de la Direction de l’Information Sanitaire de Côte d’Ivoire (DIS), de la Fédération Nationale des Organisations de Santé de Côte d’Ivoire (FENOS-CI) et de l’Institut National de Formation des Agents de Santé (INFAS).

Une empreinte gouvernementale et institutionnelle forte

Le Ministre de la santé de Côte d’Ivoire, Pierre Dimba était représenté à la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’évaluation des performances du BSP de Côte d’Ivoire par son conseiller technique, Emmanuel Tani. Dans son discours d’ouverture, il a rappelé qu’« en février 2023, le ministre de la Santé, Pierre Dimba, a officialisé la création du bulletin et préside son conseil consultatif. » Pour lui, « le bulletin renforce la confiance des populations pour qu’elles s’approprient leur santé et leur éducation sanitaire et les encourage à adopter des comportements responsables. » Logé dans les Instituts Nationaux de Santé Publique (INSP) des différents pays, le BSP bénéficie d’un appui institutionnel et gouvernemental fort. À titre d’exemple, la Côte d’Ivoire et le Burkina bénéficie d’un arrêté ministériel portant création, organisation et fonctionnement de leurs différents BSP. Aussi, le BSP du Burkina Faso est disponible sur le site web du Ministère de la santé Burkinabé.

Des progrès remarquables

Si les équipes BSP du Mali, du Burkina Faso et de la RDC se sont rendus en Côte d’Ivoire, c’est parce que la Côte d’Ivoire a fait des progrès importants dans la mise en œuvre et le développement de son BSP.

« Nous sommes très fiers des progrès réalisés par la Côte d’Ivoire en seulement deux années d’existence de son BSP. La Côte d’Ivoire joue un rôle de modèle qu’elle doit poursuivre tout en soutenant les pays de l’Afrique francophone. », Vandi Heny, Chef de projet au CDC Atlanta.

De septembre 2022 à juin 2024, la Côte d’Ivoire a produit six numéros de son BSP et un numéro spécial. En termes de promotion, la Côte d’Ivoire ne manque pas d’ingéniosité pour faire connaitre le BSP à sa population et susciter l’adhésion des décideurs, des institutions, des chercheurs, des professionnels et étudiants en santé afin qu’ils contribuent à l’accessibilité de l’information sanitaire à travers le BSP. Le Burkina Faso quant à lui, a produit deux numéros et acquis un numéro International Standard Serial Number (ISSN) (en français, Numéro international standardisé des publications en série). En mars 2024, le Mali a manifesté l’intérêt d’avoir un BSP suite à une réunion avec le CDC. Depuis lors, le pays s’active pour le lancement de son BSP en travaillant sur les aspects de formation, de gouvernance et de procédure. Une équipe BSP Mali a été constituée. C’est fort de ces expériences et de l’expertise des membres de son équipe que la RDC avance dans le processus de mise en œuvre et de production régulière de son BSP.

Des défis communs

Même si les pays ont des niveaux d’avancée différents, ils ont en commun un certain nombre de défis. La question « comment assurer la production régulière du BSP ? » résume bien ces défis. Elle soulève les aspects liés au financement, au renforcement de capacités, à la collecte et à l’analyse des données ainsi qu’à la promotion.